Le diagnostic Internet renvoyé dans les cordes par le gouvernement

Le diagnostic Internet renvoyé dans les cordes par le gouvernementFin du suspens. Il y a un peu plus d’un mois, le sénateur centriste Hervé Maurey, interrogeait le secrétaire d’Etat au logement Benoist Apparu sur la possibilité d’inclure, parmi les diagnostics obligatoires lors d’une vente ou d’une location d’un bien immobilier (amiante, plomb, gaz, électricité, termites…), le diagnostic Internet. Ce dernier vise à renforcer l’information des acquéreurs en ce qui concerne les possibilités d’accès à l’Internet d’un logement.

À cette proposition, le secrétaire d’Etat a finalement répondu par la négative. «  La qualité des lignes de communication électroniques n’est pas intrinsèque au logement, mais dépend, entre autres, de la longueur de la ligne, entre le logement et le central téléphonique. L’occupant ne possède donc aucun moyen d’action pour l’amélioration de la ligne téléphonique existante », peut-on lire dans sa réponse, publiée au Journal officiel du Sénat du 26 mai 2011.

En revanche, « les opérateurs de communications électroniques proposent des tests d’éligibilité gratuits, qui permettent, à partir du numéro de téléphone du propriétaire, de connaître les services Internet accessibles », ajoute-il.

Le Cercle des diagnostiqueurs n’a pas attendu la réponse du gouvernement et propose depuis le 12 avril, un Diagnostic de performance Internet (DPI) gratuit lors de la réalisation des diagnostics immobiliers obligatoires.

 

À propos de l'auteur 

1 Commentaire

  1. Je pense qu’après avoir observé la lourdeur logistique pour mettre en place le DPE. Les politiques on vite fait marche arrière.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*